LE TÉLÉTRAVAIL Gagne du terrain
29% des salariés sont en télétravail en 2019
« 29% des salariés déclarent faire du télétravail en 2019 », selon une étude menée par Malakoff Médéric Humanis [1].
Sur l’ensemble des salariés du secteur privé en France, ils représentent environ 5,5 millions d’individus. Un chiffre susceptible de grimper, car le télétravail séduit de plus en plus de Français, leur permettant de concilier vie professionnelle et vie personnelle pour 85% des sondés.
L’étude met en avant tous les aspects positifs ressentis par les télétravailleurs, par exemple : une plus grande autonomie et une meilleure efficacité dans leurs tâches (90 %) ou encore un épanouissement dans leur métier (77 %).
Si le pourcentage des salariés travaillant de leur domicile est en hausse de 4 points depuis 2017, télétravailleurs, managers et dirigeants sont unanimes : il améliorerait la qualité de vie au travail et la performance.
Le télétravail, qu’est-ce que c’est ?
Selon l’article L1222-9 du Code du Travail, le télétravail désigne « toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire. » Autrement dit : exercer son métier depuis son domicile.
Comment le mettre en place ?
Cette initiative peut être mise en place par un simple accord oral, par téléphone ou mail entre l’employeur et son employé. Elle peut faire également l’objet d’un accord collectif ou d’une charte élaborée par l’employeur, après avis du comité social et économique. La demande peut venir soit directement du salarié soit de son employeur.
A noter que le refus d’une proposition ou d’une demande de poste en télétravail ne peut en aucun cas motiver un licenciement.
Le télétravail peut être indiqué dans le contrat de travail avant embauche ou alors venir se rajouter sur demande.
Les obligations de l’employeur
Un salarié en télétravail perçoit tous les avantages de l’entreprise, au même titre qu’un salarié présent dans les locaux. Le Code du Travail confirme dans l’article III « Le télétravailleur a les mêmes droits que le salarié qui exécute son travail dans les locaux de l’entreprise. » Cela implique la rémunération, la politique d’évaluation, les formations ou encore tous les avantages sociaux (titres-restaurant, chèques vacances…)