COMMENT GÉRER UN JOUR FÉRIÉ UN DIMANCHE ?

Le 14 Juillet tombe un Dimanche cette année

On vous en parlait dans un précédent article (LE MOIS DE MAI : UN GRUYÈRE POUR LES ENTREPRISES), les jours fériés du calendrier ne sont pas tous obligatoirement chômés.

En effet, selon le Code du Travail, seul le 1er mai, Fête du travail, est une journée particulière qui doit être fériée, sauf mention contraire dans la convention collective ou accord d’entreprise.

Sur l’ensemble des autres jours fériés, dits « ordinaires », incluant notamment le 14 juillet, un employeur peut demander à ses salariés de venir travailler. Exception faite pour les jeunes de moins de 18 ans ou les secteurs d’activités nécessitant des heures de travail aménagées (HCR, par exemple).

Que faire lorsqu’un jour férié tombe un jour de repos ?

Cette année, le 14 juillet, Fête nationale française, sera célébré un dimanche.

Les entreprises disposant de dérogations aux repos dominicaux organiseront leur journée de travail du 14 juillet comme une journée normale. Selon ce que précise la convention collective de l’entreprise, un salarié travaillant le dimanche peut bénéficier d’une majoration de rémunération. De même pour ceux travaillant un jour férié. A noter tout de même que ces deux majorations ne peuvent se cumuler, comme dans ce cas précis du dimanche 14 juillet par exemple.

Le Code du Travail ne prévoit aucun rattrapage ou contrepartie lorsqu’un jour férié concorde avec un jour de repos.

A noter que les jours fériés ne sont pas décomptés des congés payés dans le cas où un salarié organise ses repos autour de jours fériés.

A noter :
Le 14 juillet peut être désigné comme la journée de la solidarité dans une entreprise, si celle-ci n’est pas organisée le lundi de Pentecôte.