LE MOIS DE MAI Un gruyère pour les entreprises

Jours fériés, le mois de Mai au ralenti

Fête du travail (le 1er mai), Commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale (le 8 mai) et Ascension (le 30 mai), chaque année, le mois de mai est un véritable casse-tête pour les entreprises.

Mais, si certains jours fériés riment avec jours chômés, ce n’est pas le cas pour tous.

Le 1er mai : obligatoirement férié

Associé à la fête du travail, le 1er mai est un jour férié obligatoirement chômé pour tous les salariés.

Exception possible, certains secteurs d’activités peuvent choisir de maintenir leur activité par exemple : transports, hôtels, cafés, restaurants…

A noter que les employés qui travaillent ce jour férié voient leur rémunération doublée pour cette journée.

Aussi, selon les conditions appliquées par la convention collective de l’entreprise, ce jour peut également faire l’objet d’une récupération.

Le 8 et 30 mai : zoom sur ces jours fériés dits « ordinaires »

Sont-ils des jours obligatoirement chômés ? Réponse, non.

Cependant, ceux-ci doivent être référés dans la convention collective de l’entreprise pour déterminer si oui ou non le 8 et/ou le 30 mai sont des jours travaillés. Lorsque celle-ci ne stipule aucune mention à ce sujet, c’est à l’employeur de prendre la décision pour ces collaborateurs.

A noter que les salariés de – 18 ans ont l’obligation d’être mis en repos durant les jours fériés.

A l’inverse du 1er mai, la rémunération n’est pas doublée si ces journées sont travaillées, sauf si la convention collective le prévoit.

Qu’en est-il des ponts ?

Les journées de ponts associées à certains jours fériés sont à l’initiative de l’employeur.

Aucun texte ne prévoit un chômage obligatoire. Néanmoins, ces journées de repos « accordés » doivent être payées à l’employé.

A savoir qu’un employeur peut exiger de ses salariés une récupération des heures de travail perdues.

Toutefois, il sera important de le stipuler à l’inspecteur du travail et de ne pas dépasser la durée légale du travail par semaine.

Ce que dit le Code du Travail

Les jours fériés sont des jours de fête légale énumérés dans l’article L. 3133-1 du Code du Travail. Parmi ces jours, on peut noter dans son agenda : le 1er janvier, lundi de Pâques, 1er mai, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, Assomption (15 août), Toussaint, 11 novembre, 25 décembre.